Parce qu’il est le seul élément qui vous relie à la route, le pneu est un organe crucial qui mérite que l’on s’y intéresse. La moindre erreur d’appréciation sur leur état ou leur qualité peut ainsi se payer au prix fort. Alors pour éviter les chutes, suivez le guide !
Les constructeurs italiens, japonais ou français font souvent l’effort d’équiper leurs scooters avec de bons pneus en monte d’origine. Mais ce n’est pourtant pas toujours le cas car on tire les prix partout et l’on a vu débarquer ces derniers temps des pneus tchèques qui s’apparentaient à des savonnettes sur chaussé mouillée . Les marques plus « exotiques » également n’hésitent pas à monter des gommes de piètre qualité ou du moins ce qui existe sur place. Reste que, comme le degré d’usure, la qualité des pneumatiques joue un rôle prépondérant dans le comportement d’un scooter, autant au niveau de la tenue de route que de la maniabilité ou du confort. Les pneumatiques doivent donc être vérifiés régulièrement et changés dès que le besoin sans fait sentir avant même son usure.


Faite votre choix


Avant toute chose, il est primordial de connaître les marques et les caractéristiques des modèles proposées par votre concessionnaire. Exigez des valeurs sûres comme Michelin, Dunlop, Pirelli, Bridgestone, Continental, Hutchinson ou Metzeler. Il vous en coûtera certes un peu plus cher, mais vous êtes sûr d’avoir un produit bien développé, qui satisfera vos exigences. Quasiment tous les manufacturiers produisent des pneumatiques pour scooters et de plus en plus de marques chinoises et asiatiques sont présentes sur le marché. Il faut reconnaître que leur qualité s’améliore. Trois catégories sont disponibles : Sports, Touring et City. La taille, la forme, l’empreinte et la qualité de la gomme varient évidemment d’un modèle à l’autre, jouant ainsi sur le comportement du scooter. Les pneus dits « Sports » sont le plus souvent destinés aux maxi-scooters au-delà de 400 cm3. Leur surface au sol est plus large et leur profil plus rond pour assurer un grip maximal et une bonne stabilité à haute vitesse. Les pneus « Touring » sont plus adaptés aux moyennes cylindrées, du 125 GT aux 250 cm3 grâce à leur longévité optimisée et leur empreinte plus structurée limitant l’aquaplaning. Quant aux pneus « City », réservés aux scooters citadins du 50 au 125, ils offrent un profil plus pointu afin d’accentuer la maniabilité.


Les règles de bases


Même si le pneu arrière s’use plus vite qu’à l’avant puisque la roue est motrice, il est fort conseillé de toujours changer les deux pneus en même temps. Veillez également à choisir deux pneumatiques de même marque et de même modèle. Les manufacturiers développent en effet les pneus en binôme pour assurer un comportement optimal. Mélangez les marques revient donc à entremêler les empreintes ou les profils au risque de nuire à l’homogénéité et à l’équilibre du scooter, diminuant ainsi son potentiel en termes de maniabilité ou de précision de conduite. Il est également important de respecter les tailles préconisées par les constructeurs. Un pneu arrière plus ou moins haut change votre rapport final de transmission et peut vous amputer de quelques km/h en vitesse de pointe. De même, un pneu avant plus large peut rendre votre scooter moins maniable. Si le changement de taille peut être bénéfique dans certains cas, il doit être le fruit d’une réflexion menée avec un professionnel par rapport à l’utilisation principale que l’on fait de sa monture (ville, route…).


Mesurer le degré d’usure


En termes d’usure, il n’a pas de règle établie. Même si on effectue en général autour de 10 000 kms en 125 (6 000 kms en « maxi ») avec un train de pneus, ces chiffres peuvent évoluer de manière significative selon votre parcours, votre conduite ou votre modèle de pneu. Somme toute, n’attendez pas que la bande de roulement soit complètement lisse pour effectuer le changement. Passé 70 % d’usure, la gomme devient en effet très rigide, et le profil aplati, diminuant d’autant le grip et le comportement. Le scooter devient ainsi plus sensible aux lignages et le plat formé sur la bande de roulement nuit au changement de direction. Le phénomène s’aggrave sous la pluie où le manque de profondeur des sculptures limite l’évacuation de l’eau entre le sol et le pneu. Les risques d’aquaplaning et de perte d’adhérence à l’accélération et au freinage sont alors décuplés. Dès les premiers signes de faiblesse, en particulier sur le mouillé, foncez chez votre concessionnaire. Vérifiez enfin la pression des pneus tous les mois. Une bonne pression tourne généralement autour de 1,9 bar à l’avant et 2 bars à l’arrière, en sachant qu’il est préférable d’être surgonflé que sousgonflé. La pression optimale est en générale spécifiée sur le manuel de l’utilisateur ou directement sur le véhicule.


Standard ou radial ?


Les manufacturiers prônent le pneu radial pour les deux-roues depuis 1987 et ce bien après avoir inventé le pneu tubuless (sans chambre à air) grâce aux jantes monoblocs. Le radial permet dans un premier temps de dissocier le travail de grip assuré par la bande de roulement et le travail d’amortissement des deux flancs latéraux. Il permet surtout d’annuler l’effet centrifuge à haute vitesse car il se déforme beaucoup moins qu’un pneu traditionnel. Tout se joue au niveau des 2 nappes empilées formant la carcasse du pneu. La première nappe à 90° (en violet) assure la rigidité latérale, tandis que la deuxième nappe (en bleu) est à 0°, soit dans le sens de roulement du pneu pour annuler le gonflement lié à la force centrifuge. Sur un pneu traditionnel, les deux nappes sont à 45° (bien plus simple à fabriquer) et assurent chacune la rigidité latérale et transversale avec une efficacité globalement moindre. Les pneus radiaux sont plus chers de par leur process.


Airless… Technologie de l’avenir ?


Et oui, c’est déjà le futur ! Michelin nous a surpris lors du dernier salon de Milan avec ce fabuleux Airless, un pneu sans air destiné aux scooters. Ce concept, qui verra le jour industriellement dans une dizaine d’années, est une innovation totalement révolutionnaire. Finies les crevaisons, le pneu opte pour une structure radiale constituée de renforts en composites et élastomères, assurant une déformation identique à celle d’un pneu conventionnel. Sur cette structure, vient se coller la bande de roulement, très facilement interchangeable. Un pneu qui ne demande aucun entretien si ce n’est le changement de la bande roulement, très sécuritaire et qui vit aussi longtemps que le scooter, bref un pneu qui sait se faire oublier. Wait and see…


Les contacts :

AVON : 0825.160.100 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
BRIDGESTONE : 0825.803.530 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
CONTINENTAL : 0821.002.345 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
DUNLOP : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
HUTCHINSON : 0810.102.922 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
MICHELIN : 0811.900.023 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
PIRELLI : 0825.393.000 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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Motovespa NV 125 Primavera 1976.
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Motovespa PK 75 xl 1984.